Projets

65. Promotion d’une éducation de qualité et une meilleure santé dans 15 écoles par la création de jardins et cantines scolaires.

Description

Création de jardins scolaires avec des plantes médicinales et des plantes à haute valeur nutritive et des cantines scolaires avec des fours à faible consommation d’énergie dans 15 écoles.

Pays : Ghana
Promoteur : IDAY-Ghana
Bénéficiaires directes : 15 écoles, 7.500 élèves et 130 enseignants
Durée : 12 mois
Budget : 52 551 €
Financement extérieur sollicité : 39 143 €

Pays concerné : Ghana

Le projet

Contexte :
La qualité de l’éducation est devenue une préoccupation de premier plan en Afrique et pour la communauté internationale. On a démontré – et la Banque Mondiale a confirmé dans son rapport sur le Développement de 2018 – que les conditions sanitaires déplorables des enfants et de certains professeurs dépréciaient les capacités cognitives des enfants, aggravaient l’absentéisme scolaire et constituaient donc un sérieux obstacle à l’amélioration de la qualité de l’enseignement en Afrique. Le projet améliorera aussi « l’acceptabilité » de l’éducation dispensée et contribuera donc à réduire l’abandon scolaire, une des principales causes des niveaux élevés d’analphabétisme parmi la jeunesse africaine.

Projet :
Dans 15 écoles, IDAY-Ghana va implanter des jardins scolaires composés de plantes à haute valeur nutritive et médicinales dans le but de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans les écoles participantes. Les plantes médicinales incluront l’Artemisia annua car elle a démontré dans un projet similaire d’IDAY au Kenya ses effets bénéfiques sur les résultats scolaires et la diminution des frais sanitaires. Les jardins scolaires réserveront 10% de leur superficie pour la production de semences et plants pour d’autres écoles. Les fours à faible consommation d’énergie seront installés dans les cantines scolaires. Le projet va aussi sensibiliser les parents à l’importance de l’éducation. Le projet comprend aussi des campagnes de plaidoyer pour convaincre les autorités de l’importance de démultiplier le projet à plus grande échelle. Enfin, le financement comprend un soutien aux dépenses structurelles de la coalition locale et du réseau international.

Objectifs :
Le but est de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement en combattant la malnutrition et les maladies tropicales. Le projet cherche ainsi à réduire la pauvreté (la cause principale de l’abandon scolaire) en apportant l’autonomie économique et nutritionnelle, des connaissances pratiques utiles à la jeunesse. IDAY a démontré dans plusieurs pays que l’implantation de ces jardins scolaires conduisait à des améliorations spectaculaires des résultats scolaires, une réduction significative des dépenses de santé et une meilleure compréhension des défis environnementaux. Le projet cherche à convaincre les communautés qu’elles peuvent résoudre les problèmes par elles-mêmes avec une moindre dépendance envers l’aide étrangère. Le gouvernement sera approché pour étendre le projet à une échelle nationale.

Les résultats escomptés

  • – 7500 élèves et 130 enseignants seront protégés contre le paludisme et d’autres maladies infectieuses tropicales.
  • – La qualité de l’enseignement sera améliorée significativement dans les écoles participantes par la chute de l’absentéisme. De plus, de meilleures normes nutritives parmi les enfants et enseignants, amélioreront leur capacité cognitive et leur dynamisme.
  • – Les dépenses sanitaires tomberont entre 30 et 80 % selon l’expérience avec un projet similaire au Kenya.
  • – L’enseignement des mathématiques et de la biologie sera renforcé en réalisant des opérations pratiques dans les jardins scolaires comme illustrations du curriculum.
  • – Grâce à l’installation de fours à économie d’énergie, la consommation du bois, et donc sa collecte qui est souvent à la charge des filles, diminuera de 50% en comparaison à celle des feux ouverts traditionnels avec des effets bénéfiques sur la santé des cuisinières volontaires. Les écoles contribueront ainsi à la réduction des émissions de CO2 et donc au changement climatique.
  • – Un pont sera créé entre l’école et les parents, ce qui la rend plus “acceptable” pour la communauté car elle dispense une éducation d’utilité immédiate pour ces populations à travers l’enseignement de techniques agro-pastorales.
  • – La production de semences pour les écoles avoisinantes aidera à étendre le projet et à enseigner une responsabilité collective aux jeunes qui participent au projet.
  • – Les campagnes de plaidoyer permettront d’étendre le projet au niveau national.

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