Projets

57. Amélioration de la nutrition et de lutte contre le paludisme en milieu scolaire par la vulgarisation de la culture de l’Artemisia annua et des plantes à valeur nutritive pour une éducation de qualité au Cameroun.

Description

Alors que l’ensemble du pays souffre de malaria, et de malnutrition, le projet se concentre dans l’Est, l’Ouest et le Sud du pays où la malaria est prévalente et où des associations sont déjà formées à la culture et l’utilisation de l’Artemisia annua. Cette première étape facilitera la dissémination ultérieure à l’ensemble du pays.

Nombre d’enfants bénéficiaires : 48 écoles regroupant 14 400 étudiants
Durée du projet : 6 ans

Organisation locale promotrice du projet : IDAY-Cameroun

Coût total : 143 968€
Financement externe recherché : 77 303€

Pays concerné : Cameroun

Le projet

Il est divisé en 3 phases. La première (1 ans) consiste à sélectionner dans chaque zone les organisations membres d’IDAY intéressées par le projet et ayant les compétences agronomiques pour lancer les cultures à haute valeur nutritive et médicinales dans des écoles. Les 12 premières écoles sont choisies en fonction des compétences agronomiques des enseignants, disponibilité en eau et terres cultivables, motivation des jeunes. Les écoles qui ont réussi les cultures deviendront des centres pilotes de production de semences et de formation. Des tests médicaux sur 10% des élèves vérifieront l’impact du projet sur leur niveau de santé. La seconde phase (4 ans) consiste à démultiplier l’action dans 2 ou 3 écoles de chaque zone pour totaliser 36 ou 48 écoles au total. La troisième phase (1 an) consistera à la suite de plaidoyer avec les autorités à atteindre ou dépasser ces nombres d’écoles avec l’appui des autorités et sans financement extérieur.

Objectif Général :
Améliorer les conditions d’accès scolaire et d’apprentissage par une meilleure santé dans les écoles par l’implantation de cultures de plantes à haute valeur nutritive et plantes médicinales.

Objectifs Spécifiques :
Démontrer au gouvernement par des tests dans un nombre suffisant d’écoles l’intérêt d’implanter des jardins scolaires, permettant de :
> lutter contre l’absentéisme scolaire dû au paludisme, et réduire les coûts sanitaires par la consommation de l’Artemisia annua ;
> améliorer la qualité de la nutrition des élèves par la consommation régulière des fruits et plantes à haute valeur nutritive produites par eux-mêmes ;
> réduire l’impact de la malaria sur les enfants et enseignants et améliorer, par ce fait, la qualité de leur éducation ;
> vulgariser au maximum la culture de l’Artemisia annua aux membres du réseau IDAY-Cameroun
 ;
> vulgariser et inculquer la notion de jardins scolaires aux élèves et favoriser les échanges entre les représentants nationaux d’IDAY (et notamment Bénin, Burkina-Faso et Togo) promoteurs de projets similaires ;
> former les jeunes à la lutte contre le paludisme, à l’agro-écologie, au principe de compostage et de recyclage ;
> à l’instar d’un projet similaire en Ouganda, les professeurs peuvent enseigner des notions des cours de mathématique et biologie en se servant des travaux à réaliser dans les jardins améliorant ainsi l’acceptabilité des écoles dans leur communauté ;
> démontrer aux populations qu’elles sont capables de lutter par elles-mêmes contre des fléaux tels que la malaria, la malnutrition et briser la relation d’assistanat qui domine encore actuellement ;
> faire prendre conscience au gouvernement de la possibilité de combattre à moindre frais le paludisme et la malnutrition au Cameroun ;
> inculquer aux élèves les principes d’entraide, de la solidarité, du bénévolat et du volontariat.

Les résultats escomptés

> Réduction notable (30 à 80%) des frais médicaux de la famille des enfants concernés par le projet, économies pouvant être utilisées par les familles pour scolariser d’autres enfants ;
> Amélioration de la qualité de l’enseignement des enfants protégés du paludisme et de certaines autres maladies infectieuses tropicales ;
> Diminution significative de l’absentéisme scolaire dû au paludisme et de la faim ;
> Un grand nombre de personnes sont formées à la culture de l’Artemisia annua et des fruits et 
légumes à haute valeur nutritive ;
> Élévation du nombre d’inscriptions des élèves, qu’ils soient filles ou garçons ;
> Augmentation du taux de réussite des écoles participants au programme ;
> Appréciation accrue de l’école auprès des communautés locales car elle donne des 
enseignements pratiques aux élèves ;
> Diminution de la dégradation de l’environnement sous l’impulsion de formations de recyclage 
et d’agro- écologie ;
> Augmentation des échanges au sein du réseau IDAY-Cameroun et des rencontres avec les 
responsables d’IDAY-International, en particulier avec les membres du Burkina Faso Bénin et Togo qui ont lancé des projets similaires.

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