Projets
69. Appui à la scolarisation des enfants des familles paysannes défavorisées de Mbanza-Ngungu par le petit élevage
Description
La République démocratique du Congo dispose d’un énorme potentiel de production végétale, animale et halieutique, mais paradoxalement, elle continue à faire face à des taux relativement élevés de faim et de malnutrition. 43 % d’enfants congolais de moins de cinq ans souffrent d’une malnutrition chronique et 13 % d’entre eux souffrent de la malnutrition aigüe. Plus de 70% des Congolais vivent sous le seuil de la pauvreté. Selon l’UNESCO, c’est une des causes principales de l’abandon scolaire précoce.
Bénéficiaires : 1 500 jeunes scolarisés issus de 300 familles rurales
Promoteur : Mouvement d’Appui pour la Promotion de la Famille (MAPROFAM)
Durée : 45 mois
Coût total : 61 500 €
Financement recherché : 44 872 €
Coût par bénéficiaire : 205 €/famille et 41 €/enfant.
Le projet
La zone du projet (Mbanza-Ngungu du Bas Congo) étant à dominance rurale, le projet vise à augmenter les revenus par la production familiale de lapins. Le projet comprend ; sur un terrain de 2 ha, la construction et équipement d’une ferme de 160 m2 pour 20 clapiers individuels et 10 clapiers collectifs pour les reproductions et multiplications animales et végétales ; le développement d’un réseau de 300 familles agricoles démunies avec enfants en âge scolaire ; la distribution de « paquets familiaux » comprenant la base d’un élevage cunicole ; le plaidoyer pour étendre le projet au niveau national, la gestion du projet par le promoteur accompagné d’IDAY-RDC et IDAY-International. Les bénéficiaires remboursent les lapins reçus selon un taux variable en fonction du cheptel reçu. La période d’investissement du projet s’étalera sur 3 ans ½.
Les bénéficiaires directs sont 270 familles en couple, 30 familles monoparentales, 1 500 jeunes écoliers dont 51% de filles.
Les familles bénéficiaires participent pour 20% aux coûts du projet par l’apport de matériaux et la main d’œuvre pour la construction des clapiers.
L’élevage est entièrement « bio » : aucun produit chimique ne sera utilisé.
Les familles sont sensibilisées et formées à ce type d’élevage et des incertitudes liées aux conditions variable du marché.
Les services de l’État participent au projet car ils sont conscients que l’apport d’un revenu supplémentaire conduira de nombreuses familles à faciliter la scolarisation de leurs enfants.
Du budget total de 61 500 €, les familles bénéficiaires et le promoteur contribuent 16 627 €, soit 27%. Du fait du remboursement à terme par les familles d’un nombre de lapins égal ou supérieur à celui reçu, le projet est durable.
Les résultats escomptés
Le taux d’abandon scolaire diminuera significativement : estimation de 25% au minimum. Le taux de scolarisation global augmente à 85% et le taux de malnutrition chronique des enfants baisse d’au moins 10%. Le gouvernement sera invité à démultiplier le projet sur d’autres provinces. Une cinquantaine de représentations auprès des autorités locales et nationales avec y compris des représentants des organes des Nations Unies directement impliqués : UNICEF, FAO, PAM, UNESCO,….. ainsi qu’auprès des familles locales qui auront participé à un stage de formation assureront l’extension du projet tant localement qu’au niveau national.