Projets
73. Appui à la réinsertion socio-professionnelle des enfants ex-combattants et autres vulnérables affectés par les guerres
Description
Appui à la réinsertion d’enfants ex-combattants par la formation professionnelle, financée par la mise en place d’un champ communautaire.
Durée : 9 mois
Promoteur : IDAY-Kivu
Bénéficiaires : 67 enfants et 200 ménages
Budget total : 17 378,87 €
Financement recherché : 15 114,18 €
Le projet
La population de la Province du Sud-Kivu en général et particulièrement celle du Territoire d’Uvira dans la plaine de la Ruzizi, a vécu ces deux dernières décennies des guerres qui ont endeuillé les communautés et détruit les infrastructures de base notamment les routes, les écoles et les structures sanitaires. Cette situation a causé beaucoup de violations de droits humains, entre autres, le recrutement et l’utilisation d’enfants dans des forces et groupes armés.
L’Association Foyer d’enfant et femme, après avoir fait un sondage auprès des enfants ex-combattant(e)s, membres des communautés de leurs familles d’accueil et certaines organisations locales, a décidé de soutenir la réinsertion socio-professionnelle des enfants et autres groupes vulnérables affectés par les guerres en vue de les aider à devenir autonomes (capables de se payer les frais scolaires et répondre à d’autres besoins fondamentaux) et par là, prévenir leur réintégration dans les groupes armés (nationaux et étrangers encore présents sur le sol Congolais).
Dans la perspective de pérenniser les actions du projet après sa mise en œuvre, les bénéficiaires seront réunis au sein d’un comité local de développement : le comité cultivera un champ communautaire d’environ 10 hectares qu’il devra gérer pour leur bien être après le projet. C’est à ce stade que les groupes cibles et/ou bénéficiaires seront mis à contribution car, les parents d’enfants ex-combattants, les familiers des veuves et orphelins et la communauté seront responsables d’acquisition dudit champ, son labour et d’autres travaux y afférents jusqu’à la récolte.
Résultats attendus
> Les enfants pris en charge par le projet sont formés à un métier et accèdent à l’autonomie financière ;
> Un champ communautaire est cultivé et un comité local de développement est installé en vue de l’autonomisation des 200 ménages des guerres, violences dans la plaine de Ruzizi ;
> 80% des autorités locales (militaires, civiles, politiques…) adoptent des comportements positifs à l’égard des droits humains (surtout de l’enfant et de la femme).