Projets

Contexte
Malgré la gratuité de l’enseignement au Bénin, les taux de scolarisation et de réussite scolaire demeurent faibles. Parmi les causes à ce déficit scolaire: les mauvaises conditions sanitaires. En particulier, le Bénin est très touché par le paludisme, comme beaucoup d’autres pays africains. Il s’agit de la première cause de consultation et d’hospitalisation. Le paludisme est également l’une des principales causes de décès chez les enfants. Lutter contre ce fléau est dès lors une nécessité absolue pour permettre au pays de se développer.

Description du projet

L’association CAEPE-ONG, membre d’IDAY-Bénin, propose une solution originale pour lutter contre le paludisme chez les enfants et leurs professeurs : mettre en place des jardins dans des écoles et centres d’accueil d’enfants en situation difficile, dans lesquels sera cultivée la plante Artemisia annua. L’Artemisia annua est connue pour ses effets antipaludiques. Certaines de ses composantes sont d’ailleurs utilisées dans la fabrication de médicaments anti paludéens, mais ceux-ci restent trop coûteux pour la plupart des béninois. Consommée sous forme d’infusion, elle agit à titre préventif et comme remède contre le paludisme. Plantée devant les écoles ou les maisons, c’est aussi un puissant répulsif contre les moustiques. L’approche proposée par ce projet repose sur le fait que l’école est un lieu de rencontre, d’échange et d’apprentissage pour la vie. C’est donc l’endroit parfait pour permettre aux enfants et professeurs qui auront appris à travers le projet à cultiver et à utiliser la plante de transmettre leurs connaissances à leurs parents et proches.

> Lutter contre le paludisme en milieu scolaire afin d’améliorer la présence, l’assiduité et les résultats des apprenants et des enseignants
> Informer et sensibiliser les responsables et les enfants des centres d’accueil sur l’Artemisia Annua et ses bienfaits dans la lutte contre le paludisme
> Former les responsables et les enfants des centres d’accueil sur la culture de la plante et son usage

> Une réduction significative de l’incidence du paludisme dans les 4 centres d’accueil d’enfants en situation difficile et 2 écoles primaires du projet
>Une diminution du taux d’absentéisme des élèves et des professeurs d’au moins 50% après un an
> Une réduction des dépenses médicales liées au paludisme
> Une réduction du taux de déperdition scolaire, une augmentation de la performance et du taux de réussite des élèves
> Production de semences et de plants mis à disposition d’autres écoles et centres